martedì 4 ottobre 2011

Fukushima : 6 mois de suicidaire censure


Fukushima : 6 mois de suicidaire censure
Paolo Scampa, AIPRI

Plus de six mois se sont écoulés depuis la plus grande catastrophe nucléaire civile qu’ait connu l’humanité et l’on est toujours dans l’expectative de ces indispensables données nucléaires objectives qui permettraient de prendre la mesure si non exacte du moins approchée du désastre. Ces données que les instances nationales et internationales censurent diligentement, sans hélas, amen,  empêcher  leurs poumons, les poumons de leurs fidèles alliés et de leurs fidèles banquiers, les poumons de leurs ennemis jurés, les poumons de leurs  enfants et petits enfants très chéris de s’encrasser d’insoluble et artificielle radioactivité particulaire ambiante, ces données l’Aipri les a réclamées vainement dès les premiers jours. L’Aipri, tout aussi vainement, en réitère ici la pressante requête ponctuelle.

Question 1. Quel était le taux de combustion moyen des carburants nucléaires des centrales « accidentées »  (fondues) ? (NB. Plus le taux de combustion s’élève, plus la quantité de produits de fission et d’activation s’élève.)

Question 2.  Quelle quantité exacte de MOX contenait la centrale n°3 ?

Question 3. Combien de milliers de tonnes de carburant « éteint » (mais désormais fondu en grande partie) sont-elles stockées à Fukushima ? 2800 tonnes ou bien 9500 tonnes comme le soutient un député japonais ? (13,5 tonnes de plutonium 239 dans 2800 tonnes de déchets ou bien 46 tonnes de plutonium 239 dans 9500 tonnes de déchets ? NB: Dans un carburant UOX, le Pu239 au déchargement se situe en gros et en moyenne autour de 5 kg par tonne de carburant quelque soit le taux de combustion.)

Question 4. Quel est le taux de combustion moyen de ces déchets ? Les chiffres que l’on trouve dans la littérature scientifique qui dans le passé analysa ces déchets vont, grosso modo, de 24 à 42 GwJ/t. (Dans 2800 tonnes de déchets, il y avait-il à la sortie des coeurs 2,49 tonnes de césium 137 ou bien 4,36 tonnes ? Dans 9500 tonnes de déchets, il y avait-il à la sortie des coeurs 8,46 tonnes de césium 137 ou bien 14,8 tonnes ? NB: Le Cs137 compte pour environ 3,6% de la masse fissionnée et selon les normes de l'AIEA une déposition "uniforme" de 175 milligrammes de  particules fines de Cs137 par km2 suffisent à décréter cet espace "zone interdite".)

Question 5. Combien « pesait » le panache initial, d’environ 210 mètres de haut pour 40 mètres de diamètre, de la seconde explosion ?  A savoir combien de tonnes de carburant « actif et/ou éteint » ont-elles été projetées dans l’environnement ?

En clair pour tous: quelle est notre espérance de survie ?

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