mercoledì 13 marzo 2013

Fukushima: l’humanité et les espèces sont en péril

Sayonara

AIPRI

La plus indélébile des catastrophes nucléaires civiles que le monde n’ait jamais connu s’est consummée il y a deux ans au Japon sur le site de Fukushima Daichi, notamment, où 3 des 6 réacteurs électronucléaires sont entrés en incontrôlable fusion, 257 tonnes d’uranium liquéfié, et ont fini par exploser.  Les infimes particules radiotoxiques relâchées dans la biosphère, et relâchées sans discontinuer depuis,  ont un tel potentiel létal reconnu par contamination interne à mettre à terme en péril la survie même des espèces. Rien qu’en gaz ces 3 coeurs – au moins 6 autres réacteurs gravement endommagés par le terrible tremblement de terre sont également entrés en fusion plus ou moins partielle au Japon et ont libéré moulte radioactivité- possédaient l’équivalent de 9 milliards de doses létales potentielles par inhalation. Un invisible mais épais brouillard de particules radioactives a déferlé sur le monde tel un tsunami et a été respiré, et le sera pour longtemps encore, par chaque être vivant de cette planète terre. L’humanité et les espèces sont en péril. Il faudra hélas s’attendre dans les prochaines années à une tragique croissance des pathologies dans le monde entier et à un foudroyant amoncèlement de cadavres.
Personne n’est à l’abri, aucun garde du corps ne protège les poumons et les estomacs des grands de ce monde et nos enfants souffriront les premiers.  



Note technique sur les 3 réacteurs de Fukushima: 257 t.; 2028 Mwé; Wt° 3,7%; 23,349 GwJ/t; ≈ 24,07 kg fis/t; 6,19 t fis, 32 milliards de Curie au moment du tremblement de terre pour un potentiel contaminant égal à 8688 bombes d'Hiroshima. Aujourd’hui après 2 ans de décroissance la radioactivité de ces 257 t. de combustible coriumisé se ramène désormais à 185,52 millions de Curie (6,86E18 Bq.) Par contre la radiotoxicité longévive (la radiotoxicité dûe aux radioélements durables) ressort déjà renforcée de 1,22 fois du fait notamment du bildup de l’américium 241. Cette radiotoxicité s'éleve maintenant à 122,81 milliards de dose létales potentielles par inhalation (d’après les facteurs de dose de l’ICRP). La radioactivité diminue mais la radiotoxicité augmente. Les 2000 tonnes de déchets  éteints comburés autour de 40 GwJ/t qui se trouvent sur le site correspondent quand à eux à un pouvoir contaminant d'environ 112280 bombes de la puissance (12,5 kt) de celle qui a dévasté Hiroshima et détiennent un innomable potentiel de plus de 3000 milliards de doses létales.

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