martedì 11 marzo 2014

Réunion secrète du lobby nucléaire à Paris

Réunion secrète du lobby nucléaire à Paris ce 11 mars pour les 3 ans du début de la catastrophe de Fukushima

Parce qu'il est inconcevable pour le Japon d'assurer l'évacuation des zones contaminées, la catastrophe de Fukushima a fait des millions de cobayes condamnés à survivre sur des territoires contaminés pour toujours. Tchernobyl puis Fukushima ont produit une nouvelle génération de nucléocrates, tout entiers dédiés au contrôle social, pour eux, vivre après Fukushima, c'est réapprendre à vivre, à vivre autrement, à intégrer au quotidien la présence de la radioactivité comme composante nouvelle de l'existence. Ces nucléocrates cherchent à organiser l'invisibilité du désastre. Avec les programmes ETHOS, déjà conduits par l'industrie nucléaire en Biélorussie suite à Tchernobyl, ils ont « aidé » les populations à faire comme si elles pouvaient vivre normalement dans des conditions qui les tuent. Cela s'appelle « le développement durable sous contrainte radiologique ». Armés de compteurs Geiger ils sont allés jusqu'à expliquer aux femmes enceintes qu'elles devraient se « réapproprier leur environnement ». L'Europe aura bientôt besoin de ces experts pour en appliquer les conclusions ici. Car les États européens se sont rendus à l'évidence : le développement actuel du nucléaire impose d'envisager l'éventualité de telles catastrophes. Le Codirpa vise à anticiper le prochain accident en France en formant les habituels relais du pouvoir (professionnels de l'éducation, de la santé, etc...) à « une culture de protection radiologique », véritable guide de conduite pour apprendre à mourir en comptant les becquerels.

Ce sale boulot prend tout son sens une fois mis en relation avec les dernières décisions au Japon où les seuils de radioactivité ont été revus à la hausse 20 mSv, normalisant la vie en territoire contaminé et permettant bientôt à 30 000 personnes de revenir vivre en zones jusque là évacuées. Cette vaste entreprise de camouflage consiste à accoutumer les esprits au fait accompli. Et, dans cette scénographie, il ne manque pas d’« experts », pour jouer les faire-valoir de ce projet négationniste. Toute cette affaire vise à organiser l'acceptation du nucléaire en France et dans le monde. Pour être pleinement efficace, le travail de dissimulation des experts se double d’une importante propagande médiatique. Fardée d'images et bardée d'experts, la catastrophe doit sembler gérable dans un quotidien ininterrompu « d'incidents significatifs », de « retours d'expérience », d'« accidents domestiqués », de distribution de pastilles d'iode et d'« amélioration des méthodes d'interaction avec les populations ».

Bien sûr, cette habituation à laquelle les nucléocrates travaillent n'a pas pour finalité d'empêcher une catastrophe que l'armée est désormais officiellement la seule habilitée à « gérer », elle est juste nécessaire à faire subsister une vie sociale qui même médiocre ou très dégradée est une des conditions du maintien d'un état structuré lors de désastres comme à Tchernobyl, à Fukushima et peut-être bientôt en France.

La coordination Stop Nucléaire.

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