Des bombes à l’uranium appauvri pleuvent sur la population libyenne
Altermonde-sans-frontières, jeudi 24 mars 2011
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Par Falco Accame (président de l’Anavafaf )
Il sera opportun qu’en Libye dans les zones touchées par plus de cent missiles de croisière Tomahawk, on adopte des mesures de protection de l’uranium appauvri. De fait dans les empennages des missiles Tomahawk se trouvent des barres d’uranium appauvri de 300 kilos.
Si l’on pense qu’un projectile anti-char construit avec du métal d’uranium appauvri en contient environ 30 gr. seulement, on peut imaginer la quantité de poussières d’uranium qui se répand dans l’atmosphère dans les zones d’impact… Là-dessus le silence est total. Dans l’attaque de missiles contre la Yougoslavie on n’utilisa que 15 missiles de croisière qui firent des cratères de 6m². Les Libyens ne possèdent pas de mesures de protection appropriées. C’est donc un geste humanitaire que l’on doit à la population libyenne qui est à proximité des zones frappées d’envoyer de matériel de protection.
L’Italie connaît les graves conséquences produites sur les personnes des zones exposées sans mesure de protection. À présent les cas de malades (des autres campagnes, NdT) sont plus de 1.000. L’Italie a encore à solder une dette morale envers les populations libyennes : nous ne devons pas oublier qu’en 1930 les avions de Italo Balbo détruisirent, en employant de l’ypérite, d’entières tribus libyennes sans armes. La page peut-être la plus noire de notre colonialisme.
Falco Accame (président de l’Anavafaf )
Association Nationale (italienne) d’Assistance aux Victimes Enrôlées dans les Forces Armées et à leurs Familles
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
ilmanifesto.it
Actions des munitions à l’uranium appauvri
Action mécanique La densité élevée de l’uranium en fait un matériau de fabrication d’obus antichar, et notamment dans les « obus-flèches » utilisés lors de la première guerre du Golfe, la guerre du Kosovo ainsi que durant les premières phases de la guerre en Irak (2003-2005).
Dans le cas d’un obus d’artillerie le « pénétrateur » est une barre filetée longue d’environ 25 cm, composée d’uranium appauvri, sans explosif et à la vitesse initiale élevée (de l’ordre de 1 500 m/s). Lors de l’impact, son énergie cinétique est dissipée sur une surface d’environ 40 mm², ce qui crée une pression énorme et participe à la pulvérisation du blindage en ménageant un trou.
Certaines bombes anti-bunker sont soupçonnées d’utiliser des pénétrateurs à uranium appauvri.
Action eutectique et explosive Pendant l’impact, l’uranium s’échauffe et atteint sa température de fusion, qui est inférieure à celle de l’acier ; il crée avec le fer du blindage un eutectique, ce qui provoque la fusion du blindage et participe à la perforation, en projetant le métal liquide dans l’habitacle. Cela se propage dans la cible et tout ce qui est inflammable va s’enflammer voire exploser ; par ailleurs, l’uranium pulvérisé qui pénètre dans l’habitacle s’enflamme également, d’où l’explosion des chars de combat environ 5 secondes après l’impact.
Action chimique et radioactive Les métaux lourds empoisonnent l’air. Selon ses opposants, l’uranium appauvri est le cheval de Troie de la guerre nucléaire car il continue d’irradier et de tuer après les combats. Il est impossible de s’en débarrasser, il agit ainsi comme une bombe radiologique.
Pour Bertrand Louart, [1] « l’hypocrisie et l’inconscience sont toujours de mise » dans l’industrie nucléaire militaire puisque « ce que des terroristes n’ont pas encore osé faire, à savoir utiliser des "bombes sales" à base de matières radioactives, l’OTAN et les USA l’ont déjà fait en utilisant des munitions à l’uranium appauvri sur les troupes ennemies du Kosovo et de l’Irak ».
Après la campagne du Kosovo en 1999, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a réclamé l’interdiction de la fabrication, des essais, de l’utilisation et de la vente d’armes à l’uranium appauvri afin de préserver les générations présentes et futures (Conseil de l’Europe 24/01/2001).
En outre, la directive 96/29/Euratom dispose que tout produit dépassant une concentration de 10 000 becquerels par kilogramme doit être confiné. Or, bien que l’uranium appauvri ait une concentration 4 000 fois supérieure à cette limite, il est toujours disséminé dans l’environnement par le biais de ces munitions.
Aux termes de la loi fédérale américaine, titre 50, chapitre 40, article 2302, les armes à uranium appauvri correspondent à la définition des armes de destruction massive pour deux de leurs trois critères.
[1] « Iter ou la fabrique de l’absolu » dans Notes & morceaux choisis, « Le travail mort-vivant », n° 8, automne 2008, p. 78.
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